Christian Lapie grandit dans un environnement rural en Champagne, une région qui influencera profondément son travail. Formé à l’École des Beaux-Arts de Reims, il s’oriente rapidement vers la sculpture, utilisant des matériaux bruts comme le bois, l’acier ou le béton.
Ses œuvres, souvent noircies au goudron ou au charbon, évoquent des silhouettes humaines figées dans le temps. Elles sont conçues comme des gardiennes de la mémoire collective, suscitant à la fois contemplation et questionnement.
Lapie adopte une esthétique minimaliste et universelle. Ses sculptures, à la fois monumentales et épurées, abolissent les frontières culturelles et temporelles. Elles peuvent être interprétées comme des totems ou des figures symboliques qui incarnent l’âme des lieux où elles sont installées.